Les récits de survivances mettent en scène des sujets aux prises avec des situations de crise individuelles ou sociétales, et à la perte de repères identitaires. Ils sont pris en charge par un ou des récitants au sein des discours oraux, écrits ou visuels faisant état de stratégies particulières de survie. Ils abordent des thèmes comme l'exclusion sociale, l'exil, les déportations, les guerres, les camps de concentrations, les génocides. Ils témoignent d'une expérience de déstabilisation souvent difficilement surmontable et pouvant aller jusqu'à la mort psychosociale de l'individu. Les chercheurs du Groupe de recherche sur les récits de survivance (GRERÉS) s'inscrivent dans une démarche interdisciplinaire; ils tentent de mettre au jour les mécanismes d'adaptation qui permettent d'assumer le poids accablant d'un passé contraignant. Pour l'étude de ce paradigme, certains paramètres apparaissent significatifs, tels le temps, la mémoire et la filiation.
Les récits de survivances mettent en scène des sujets aux prises avec des situations de crise individuelles ou sociétales, et à la perte de repères identitaires. Ils sont pris en charge par un ou des récitants au sein des discours oraux, écrits ou visuels faisant état de stratégies particulières de survie. Ils abordent des thèmes comme l'exclusion sociale, l'exil, les déportations, les guerres, les camps de concentrations, les génocides. Ils témoignent d'une expérience de déstabilisation souvent difficilement surmontable et pouvant aller jusqu'à la mort psychosociale de l'individu. Les chercheurs du Groupe de recherche sur les récits de survivance (GRERÉS) s'inscrivent dans une démarche interdisciplinaire; ils tentent de mettre au jour les mécanismes d'adaptation qui permettent d'assumer le poids accablant d'un passé contraignant. Pour l'étude de ce paradigme, certains paramètres apparaissent significatifs, tels le temps, la mémoire et la filiation.