Plusieurs raisons peuvent être invoquées pour justifier que l'on retienne la métaphysique comme thème général d'un congrès, parmi lesquelles la sensibilité personnelle pour ce type de questionnement ne saurait évidemment être écartée.
Mais au-delà, c'est tout d'abord la richesse exceptionnelle de ce vocable lui-même, dans toute notre tradition philosophique, qui a retenu notre attention et déterminé notre choix. L'on peut en effet établir sans trop de peine que, de l'ensemble entier des termes et des concepts dont s'est nourri le discours philosophique, puisse espérer rivaliser avec celui-ci. Aucun des termes tels que sophia ou sagesse, gnose, ontologie, hénologie, théologie, philosophie transcendantale, dialectique, déconstruction, qui tous ont un rapport certain avec le thème symposium dont on retrouve ici plusieurs contributions marquantes, n'égale son prestige et son pouvoir d'évocation. Dans le sens large entrevu ici, est métaphysique toute enquête argumentée, démarche ou approche, dont la destination expresse est l'établissement ou la découverte des premiers principes ou des premières causes de l'être, du connaître ou de l'agir. En ce sens, la métaphysique n'est assimilable à aucune episthmh singulière, quelle qu'en soit par ailleurs la portée effective ou les aspirations ultimes. Dans la mesure où, au-delà de la connaissance elle-même, elle pose la question de la légitimité et du sens, elle déborde l'ambition même d'une simple mathesis universalis. En tant donc que démarche argumentée, rationnelle et englobante - en quoi elle reste l'héritière de la dialectique platonicienne, dialectique que Platon qualifie justement dans la République (537 c) de sunoptike, synoptique -, le questionnement métaphysique présente une figure hautement typique de notre tradition, moins assurée que la théologie dont elle dispute pourtant l'ampleur de vue, plus indéterminée que la science dont elle veut néanmoins partager l'idéal de rigueur et d'intelligibilité.
Plusieurs raisons peuvent être invoquées pour justifier que l'on retienne la métaphysique comme thème général d'un congrès, parmi lesquelles la sensibilité personnelle pour ce type de questionnement ne saurait évidemment être écartée.
Mais au-delà, c'est tout d'abord la richesse exceptionnelle de ce vocable lui-même, dans toute notre tradition philosophique, qui a retenu notre attention et déterminé notre choix. L'on peut en effet établir sans trop de peine que, de l'ensemble entier des termes et des concepts dont s'est nourri le discours philosophique, puisse espérer rivaliser avec celui-ci. Aucun des termes tels que sophia ou sagesse, gnose, ontologie, hénologie, théologie, philosophie transcendantale, dialectique, déconstruction, qui tous ont un rapport certain avec le thème symposium dont on retrouve ici plusieurs contributions marquantes, n'égale son prestige et son pouvoir d'évocation. Dans le sens large entrevu ici, est métaphysique toute enquête argumentée, démarche ou approche, dont la destination expresse est l'établissement ou la découverte des premiers principes ou des premières causes de l'être, du connaître ou de l'agir. En ce sens, la métaphysique n'est assimilable à aucune episthmh singulière, quelle qu'en soit par ailleurs la portée effective ou les aspirations ultimes. Dans la mesure où, au-delà de la connaissance elle-même, elle pose la question de la légitimité et du sens, elle déborde l'ambition même d'une simple mathesis universalis. En tant donc que démarche argumentée, rationnelle et englobante - en quoi elle reste l'héritière de la dialectique platonicienne, dialectique que Platon qualifie justement dans la République (537 c) de sunoptike, synoptique -, le questionnement métaphysique présente une figure hautement typique de notre tradition, moins assurée que la théologie dont elle dispute pourtant l'ampleur de vue, plus indéterminée que la science dont elle veut néanmoins partager l'idéal de rigueur et d'intelligibilité.