« À une époque où l’infoanxiété causée par la surabondance de nouvelles et d’opinions dans notre univers multiplateforme est de plus en plus manifeste, ne serait-il pas judicieux à l’occasion, pour préserver son hygiène mentale et surtout celle des autres, de réserver son opinion en se demandant si l’expression publique de ce qui pourrait être évoqué autour de la machine à café au bureau - ou pas du tout - contribue réellement à enrichir la conversation. »
Un essai qui en appelle à un peu plus de silence ; non pas le silence qui imposerait la dictature de sa présence, mais bien celui qui permet de penser, de réfléchir, d’écouter, de soupeser. Et de peut-être, ou pas, choisir de se taire.
Avec cet essai de réparation, j’aimerais revaloriser le dialogue intérieur, le recul, la réflexion et la discrétion au profit d’une conversation publique plus intelligible..