De "6 810 000 litres d'eau par seconde", d'"Intervalle" à "Patience", Michel Butor utilise ainsi les "capacités représentatives" de la musique dans l'écrit. Plusieurs voix parlent en même temps et pourtant une seule s'affirme, celle de l'écrivain-compositeur. La correspondance musique-littérature se fait non plus par le biais de la métaphore mais par la structure, dans la "transmutation des modes de penser", selon le mot d'ordre de Boulez. La musique, celle qui ne sait pas parler et se situe en dehors de la "ratio", apporte désormais au texte une plus-value de sens, faisant fi de l'absurde.