La Révolution, à travers les disputes de ses législateurs, a porté très haut la question de l'instruction et de l'éducation des citoyens. La fin misérable de ce moment fondateur a abouti à une institution vouée à satisfaire l'individualisme, celui dont Tocqueville a signalé le péril, après que Benjamin Constant en eut fait la pierre de touche de la "liberté des Modernes". L'Empire et la Monarchie de Juillet n'ont fait que légitimer l'abandon du grand projet révolutionnaire. C'est de ce projet et des objections qui lui ont été faites qu'il est question ici.
La Révolution, à travers les disputes de ses législateurs, a porté très haut la question de l'instruction et de l'éducation des citoyens. La fin misérable de ce moment fondateur a abouti à une institution vouée à satisfaire l'individualisme, celui dont Tocqueville a signalé le péril, après que Benjamin Constant en eut fait la pierre de touche de la "liberté des Modernes". L'Empire et la Monarchie de Juillet n'ont fait que légitimer l'abandon du grand projet révolutionnaire. C'est de ce projet et des objections qui lui ont été faites qu'il est question ici.