Il n'est aux Antilles françaises nul récit d'esclave, seuls restent les témoignages des maîtres. Louis-Xavier Eyma est l'un de ceux-ci, dans ses nouvelles il présente l'univers plantationnaire. Son oeuvre, Les peaux noires (1857), s'inscrit dans le contexte de l'anthropologie contemporaine centrée sur les races humaines, sa fréquentation des Noirs et des gens de couleur remédiant sans doute à ce que le discours métropolitain avait de fantasmatique. Ce livre constitue une sorte d'ultime plaidoyer sinon en faveur de l'esclavage au moins de ceux qui le pratiquèrent.
Il n'est aux Antilles françaises nul récit d'esclave, seuls restent les témoignages des maîtres. Louis-Xavier Eyma est l'un de ceux-ci, dans ses nouvelles il présente l'univers plantationnaire. Son oeuvre, Les peaux noires (1857), s'inscrit dans le contexte de l'anthropologie contemporaine centrée sur les races humaines, sa fréquentation des Noirs et des gens de couleur remédiant sans doute à ce que le discours métropolitain avait de fantasmatique. Ce livre constitue une sorte d'ultime plaidoyer sinon en faveur de l'esclavage au moins de ceux qui le pratiquèrent.