Cet ouvrage espère très humblement fournir des pistes de réflexion sur un sujet des plus graves qui soit. Il entend revisiter avec les lecteurs les racines d'un mal hérité d'un courant de pensée colonial et qui a donné lieu aux pires atrocités. Les auteurs explorent, d'une part, diverses avenues afin de saisir les enjeux juridiques, sociaux et politiques qui ont permis que des êtres humains veuillent exterminer leurs semblables ; d'autre part, ils se penchent aussi et surtout sur les indispensables préalables qui permettront aux survivants de refaire confiance au monde. La reconnaissance des torts est sans doute la pierre angulaire qui rend envisageable la reconstruction de soi et l'ultérieure réconciliation avec le monde extérieur. Les auteurs s'intéressent ainsi à l'articulation de paroles en souffrance (celles des survivants), recueillies dans des entrevues, dans des tribunaux gacaca, dans des forums sur Internet ou encore dans des récits de témoignage.
Cet ouvrage espère très humblement fournir des pistes de réflexion sur un sujet des plus graves qui soit. Il entend revisiter avec les lecteurs les racines d'un mal hérité d'un courant de pensée colonial et qui a donné lieu aux pires atrocités. Les auteurs explorent, d'une part, diverses avenues afin de saisir les enjeux juridiques, sociaux et politiques qui ont permis que des êtres humains veuillent exterminer leurs semblables ; d'autre part, ils se penchent aussi et surtout sur les indispensables préalables qui permettront aux survivants de refaire confiance au monde. La reconnaissance des torts est sans doute la pierre angulaire qui rend envisageable la reconstruction de soi et l'ultérieure réconciliation avec le monde extérieur. Les auteurs s'intéressent ainsi à l'articulation de paroles en souffrance (celles des survivants), recueillies dans des entrevues, dans des tribunaux gacaca, dans des forums sur Internet ou encore dans des récits de témoignage.