Sous la férule des conservateurs depuis 2006, le gouvernement fédéral a tourné le dos aux piliers de la " révolution des droits au Canada " que sont les minorités, la Charte canadienne des droits et libertés, les juristes et le pouvoir judiciaire. Les précédents gouvernements, libéraux ou progressistes-conservateurs, acceptaient cette " révolution " au nom de la démocratie. Toujours au nom de la démocratie, celle-là majoritaire, le gouvernement Harper a au contraire enclenché une " contre-révolution des droits " visant à restaurer la prépondérance du Parlement sur les questions de droits et à redéfinir l'idéologie dominante canadienne.
Cette étude décrit cette " contre-révolution " en cours et démontre qu'elle est influencée par un groupe de penseurs animés d'une " conscience politique de l'Ouest ". Cette conscience, au nom d'un libéralisme individualiste, rejette toute reconnaissance des minorités par l'Etat et voit le Québec comme une force antilibérale dont le régime canadien doit se prémunir.
Sous la férule des conservateurs depuis 2006, le gouvernement fédéral a tourné le dos aux piliers de la " révolution des droits au Canada " que sont les minorités, la Charte canadienne des droits et libertés, les juristes et le pouvoir judiciaire. Les précédents gouvernements, libéraux ou progressistes-conservateurs, acceptaient cette " révolution " au nom de la démocratie. Toujours au nom de la démocratie, celle-là majoritaire, le gouvernement Harper a au contraire enclenché une " contre-révolution des droits " visant à restaurer la prépondérance du Parlement sur les questions de droits et à redéfinir l'idéologie dominante canadienne.
Cette étude décrit cette " contre-révolution " en cours et démontre qu'elle est influencée par un groupe de penseurs animés d'une " conscience politique de l'Ouest ". Cette conscience, au nom d'un libéralisme individualiste, rejette toute reconnaissance des minorités par l'Etat et voit le Québec comme une force antilibérale dont le régime canadien doit se prémunir.