« Une maison sur le bord d’un lac, des murs chargés de livres, un dépôt à mon compte bancaire chaque quinzaine et Marthe ce matin encore avec un pain tout chaud enroulé dans un carré de papier kraft, que demander de plus. L’urbain que j’étais se découvre des zones inexplorées. Comment ai-je pu être aussi longtemps ignorant de moi-même? »
Patrice, dans son Clova à flanc de rails et de forêt, a réinventé sa façon d’être libraire. La nuit, les doigts sur le clavier, il alimente sa boutique virtuelle, correspond avec sa toile d’invétérés du livre rare et précieux. Le jour, il emballe les paquets que le train emportera vers le reste du monde. Et ça fonctionne, un univers prévisible et doux comme la tartine matinale. Jusqu’à l’arrivée de Gladys et de son cortège funèbre.
Une nouvelle se déroulant dans l’univers du roman À train perdu de Jocelyne Saucier..