Une petite photo déchiquetée : Oran 1959. Un légionnaire en uniforme pose à côté d'une fillette en bonnet blanc : Isabelle Vaha. Mars 2002, son histoire vient la rattraper : celle d'un père tortionnaire en Algérie, dont elle découvre, gamine, la réalité dans une boîte à chaussures : des photos de scènes de tortures auxquelles il a activement participé. Une vie réduite à un "misérable tas de secrets" pour reprendre l'expression de Malraux où, dans sa famille, les mots sont aussi tranchants que les lames : "L'Algérie serait si belle sans les arabes!"
Une petite photo déchiquetée : Oran 1959. Un légionnaire en uniforme pose à côté d'une fillette en bonnet blanc : Isabelle Vaha. Mars 2002, son histoire vient la rattraper : celle d'un père tortionnaire en Algérie, dont elle découvre, gamine, la réalité dans une boîte à chaussures : des photos de scènes de tortures auxquelles il a activement participé. Une vie réduite à un "misérable tas de secrets" pour reprendre l'expression de Malraux où, dans sa famille, les mots sont aussi tranchants que les lames : "L'Algérie serait si belle sans les arabes!"