Le livre de Piotr Sniedziewski (1976) est tout à fait central pour étudier l'évolution de la poésie à la fin du XIX° siècle. Il permet de mieux comprendre la rupture avec une tradition (poésie romantique et parnassienne) qui rattache la poésie à l'ordre de la représentation et du discours. Mallarmé et Norwid (poète polonais) sont situés dans le contexte littéraire d'une recherche poétique qui fonde un nouveau type de langage et programme un nouveau mode de lecture. Le silence relève d'une conception poétique qui privilégie la matérialité et les relations internes entre les mots plutôt que les relations des mots au référent et l'organisation d'un discours.
Le livre de Piotr Sniedziewski (1976) est tout à fait central pour étudier l'évolution de la poésie à la fin du XIX° siècle. Il permet de mieux comprendre la rupture avec une tradition (poésie romantique et parnassienne) qui rattache la poésie à l'ordre de la représentation et du discours. Mallarmé et Norwid (poète polonais) sont situés dans le contexte littéraire d'une recherche poétique qui fonde un nouveau type de langage et programme un nouveau mode de lecture. Le silence relève d'une conception poétique qui privilégie la matérialité et les relations internes entre les mots plutôt que les relations des mots au référent et l'organisation d'un discours.