La contribution d'Otfried Höffe à cette question semblerait peut-être superflue au pénaliste peu sensible aux problèmes d'actualité liés à la mondialisation. Car, en principe, nul n'est censé ignoré la loi. L'étranger non plus. Néanmoins, la réflexion prend tout son sens une fois qu'elle est placée dans le contexte du conflit des cultures, du problème d'un droit pénal international et, surtout, des tribunaux qui se donnent une vocation universelle. Höffe invite à une réflexion sur la question de savoir de quelle façon les ordres juridiques doivent traiter des personnes de cultures étrangères et, surtout, comment ils doivent traiter l'autre, le « grand étranger » qui provient d'une culture juridique totalement différente. Les ordres juridiques doivent-ils, malgré tout, faire usage du droit de punir, dont ils disposent déjà, comme ultime recours et appliquer à cet autre les sanctions prévues en cas de délit ? Ont-ils le droit (subjectif) d'imposer leur droit pénal (objectif) aussi au grand étranger dans un contexte planétaire dominé par le relativisme culturel et où la diversité culturelle est souvent évoquée à plusieurs niveaux comme un droit à la différence ?
C'est à ces questions d'une brûlante actualité qu'Otfried Höffe consacre son essai dans la première partie de cet ouvrage où il défend un noyau de valeurs universalistes, voire cosmopolites. La seconde partie se compose de commentaires de quatre spécialistes de droit pénal.
Cet ouvrage s'adresse non seulement aux juristes et aux spécialistes en sciences humaines et sociales, mais à tous ceux qui, éducateurs ou politiques, ont la charge de la gestion quotidienne de la diversité culturelle dans un monde de plus en plus planétaire.
La contribution d'Otfried Höffe à cette question semblerait peut-être superflue au pénaliste peu sensible aux problèmes d'actualité liés à la mondialisation. Car, en principe, nul n'est censé ignoré la loi. L'étranger non plus. Néanmoins, la réflexion prend tout son sens une fois qu'elle est placée dans le contexte du conflit des cultures, du problème d'un droit pénal international et, surtout, des tribunaux qui se donnent une vocation universelle. Höffe invite à une réflexion sur la question de savoir de quelle façon les ordres juridiques doivent traiter des personnes de cultures étrangères et, surtout, comment ils doivent traiter l'autre, le « grand étranger » qui provient d'une culture juridique totalement différente. Les ordres juridiques doivent-ils, malgré tout, faire usage du droit de punir, dont ils disposent déjà, comme ultime recours et appliquer à cet autre les sanctions prévues en cas de délit ? Ont-ils le droit (subjectif) d'imposer leur droit pénal (objectif) aussi au grand étranger dans un contexte planétaire dominé par le relativisme culturel et où la diversité culturelle est souvent évoquée à plusieurs niveaux comme un droit à la différence ?
C'est à ces questions d'une brûlante actualité qu'Otfried Höffe consacre son essai dans la première partie de cet ouvrage où il défend un noyau de valeurs universalistes, voire cosmopolites. La seconde partie se compose de commentaires de quatre spécialistes de droit pénal.
Cet ouvrage s'adresse non seulement aux juristes et aux spécialistes en sciences humaines et sociales, mais à tous ceux qui, éducateurs ou politiques, ont la charge de la gestion quotidienne de la diversité culturelle dans un monde de plus en plus planétaire.