Sur les traces des Moralistes du Grand Siècle, et des Puritains qui outre-manche leur font écho, A corps perdus entreprend d'exposer les possibles affinités entre théâtre et désir. Question des diverses mises en scène du désir, dans son rapport au corps et au genre, et notion attenante d'un érotisme propre à la manifestation théâtrale, par comparaison avec le cinéma. Le parcours est interdisciplinaire, de la pastorale baroque au mélo almodovarien.