Une voix nous transporte du Parc Angrignon à Rome, en passant par Notre-Dame-de-Grâce et les routes de l'Ontario, nous fait emprunter la ligne verte du métro, nous parle du temps qu'il fait, de voyages, de relations, d'objets du quotidien. Cette voix, elle provient des quartiers populaires de Montréal, où les immigrants, les ouvriers, les enfants et les vieillards se croisent - avec, en toile de fond, les bruits de la métropole, les cordes à linge sous le soleil, les terrains de jeu -, elle est habitée par les migrations humaines, les métissages et les rencontres.