Avec Simoun, Robert Berrouët-Oriol aborde les vastes espaces du désert sahélien à l’arpentage de la matrice féconde du Poème. Dans une langue finement ciselée, il fait ample décours. sur la mer de sable. sous les tentes nomades. la cérémonie des trois thés est rituel des recommencements. chaque grain sableux y trouve sa voie. et les Touaregs célèbrent denses paroles tamasheq. à la fois neuves et vieilles. transmises au défilé des siècles. Simoun est également une longue fresque d’amour adressée à l’Amande comme pour conjurer son absence au plus près des « mains peintes de l’alphabet des grands vents sahéliens ».. Linguiste de profession, poète et essayiste, Robert Berrouët-Oriol est l’auteur de Poème du décours (Triptyque 2010 ; finaliste du Prix du Carbet et du Tout-Monde et grand Prix 2010 du livre insulaire à Ouessant, en France). Son livre Découdre le désastre suivi de L’île anaphore, paru en 2013 aussi chez Triptyque, a reçu la Mention d’excellence de la Société des écrivains francophones d’Amérique. Puis, en 2016, paraît chez le même éditeur, Éloge de la mangrove..