Le nationalisme économique, l'agression militaire et la violation des droits humains pendant les années 1930 et la Seconde Guerrre mondiale constituent le point de départ des grans débats et des vastes plans d'ensemble des années 1940. Ces initiatives - la Charte de l'Atlantique, la Déclaraiton de Philadelphie, la Déclaration universelle des droits de l'homme, et d'autres de même portée - influenceront l'après-guerre d'une manière décisive. Par la suite, on mit sur pied une panoplie d'institutions à caractère humanitaire et économique, autour d'un pôle central, l'Organisation des Nations unies (ONU). Jamais ne voulait-on revivre l'expérience tragique des années 1929-1945.
Cependant, l'après-guerre émergea dans une certaine dualité entre la prépondérance des Etats-Unis d'Amérique et les institutions de l'ONU. En outre, cette divergence économique se double d'une réalité bouleversante, une confrontation militaire Est-Ouest en temps de paix, qu'on surnomma la Guerre froide. Le monde de l'après-guerre fut également la scène d'un mouvement grandissant de décolonisation à partir de 1947, année où l'Inde et le Pakistan obtinrent leur indépendance de la Grande-Bretagne.
En 1989, après plus d'un demi-siècle de tension constante, deux signaux diamétralement opposés provinrent du bloc sino-soviétique : le massacre de la place Tien Anmen à Beijing pendant l'été et la chute du mur de Berlin à l'automne. Dans cette nouvelle conjoncture, croyait-on, le visage de l'ONU changerait et les institutions de Bretton Woods deviendraient enfin vraiment universelles. Curieusementt, pendant cette période de consensus sur l'économie de marché qui débute avec les années 1990, on commence à se poser de plus en plus de questions au sujet du Fonds monétaire international, de la Banque mondiale et de l'Organisation mondiale du commerce. Par extension, on remet de plus en plus en question le nouvel ordre mondial sous toutes ses formes.
En ce XXIe siècle, nous nous trouvons dans un tourbillon de changements, qui les auteurs de cet ouvrage tentent de clarifier à l'aide de diverses hypothèses générales. Par leurs origines, leurs spécialisations et leurs expériences diverses, ainsi que par les sujets multiples qu'ils abordent, ces auteurs nous proposent un remue-méninges d'un niveau réellement mondial.
Le nationalisme économique, l'agression militaire et la violation des droits humains pendant les années 1930 et la Seconde Guerrre mondiale constituent le point de départ des grans débats et des vastes plans d'ensemble des années 1940. Ces initiatives - la Charte de l'Atlantique, la Déclaraiton de Philadelphie, la Déclaration universelle des droits de l'homme, et d'autres de même portée - influenceront l'après-guerre d'une manière décisive. Par la suite, on mit sur pied une panoplie d'institutions à caractère humanitaire et économique, autour d'un pôle central, l'Organisation des Nations unies (ONU). Jamais ne voulait-on revivre l'expérience tragique des années 1929-1945.
Cependant, l'après-guerre émergea dans une certaine dualité entre la prépondérance des Etats-Unis d'Amérique et les institutions de l'ONU. En outre, cette divergence économique se double d'une réalité bouleversante, une confrontation militaire Est-Ouest en temps de paix, qu'on surnomma la Guerre froide. Le monde de l'après-guerre fut également la scène d'un mouvement grandissant de décolonisation à partir de 1947, année où l'Inde et le Pakistan obtinrent leur indépendance de la Grande-Bretagne.
En 1989, après plus d'un demi-siècle de tension constante, deux signaux diamétralement opposés provinrent du bloc sino-soviétique : le massacre de la place Tien Anmen à Beijing pendant l'été et la chute du mur de Berlin à l'automne. Dans cette nouvelle conjoncture, croyait-on, le visage de l'ONU changerait et les institutions de Bretton Woods deviendraient enfin vraiment universelles. Curieusementt, pendant cette période de consensus sur l'économie de marché qui débute avec les années 1990, on commence à se poser de plus en plus de questions au sujet du Fonds monétaire international, de la Banque mondiale et de l'Organisation mondiale du commerce. Par extension, on remet de plus en plus en question le nouvel ordre mondial sous toutes ses formes.
En ce XXIe siècle, nous nous trouvons dans un tourbillon de changements, qui les auteurs de cet ouvrage tentent de clarifier à l'aide de diverses hypothèses générales. Par leurs origines, leurs spécialisations et leurs expériences diverses, ainsi que par les sujets multiples qu'ils abordent, ces auteurs nous proposent un remue-méninges d'un niveau réellement mondial.