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ISBN9782763729237
ÉditeurPUL Diffusion
Format-
Section-
Parution2017-03-23
Collection-

Le roman sociologique américain

Par Turmel, André

  • 29,95$ /unité
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Format En stock Quantité
(9782763729237)
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Description

Ce livre porte sur l'émergence et le déclin du roman sociologique américain, spécialement sur le roman comme mode d'accès privilégié à la compréhension de la culture de cette société. D'emblée, une question surgit : quelles sont les différences entre le genre roman social – assez bien connu par ailleurs, Zola en France, Dickens en Angleterre, Steinbeck aux Etats-Unis, etc. – et le roman sociologique que l'auteur distingue du premier genre ? C'est durant une courte période, qui va du début des années 1930 jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, que ce genre s'affirme. Les auteurs ont parfois une formation sommaire en sociologie – d'abord et avant tout la sociologie urbaine qui prend forme au Département de sociologie de l'Université de Chicago – et ils ont souvent exercé le métier de journaliste d'enquête. Sous la bannière de l'espoir retrouvé et du changement social, ils voient dans la sociologie urbaine et ses méthodes le meilleur instrument scientifique pour mettre au jour une représentation rigoureuse de la réalité des ghettos ethniques de Chicago, de leurs normes et de leurs déviances particulières. Ce milieu apparaît, sous la plume de ces auteurs, caractérisé par le déterminisme environnemental, la violence interethnique, l'utopie prolétarienne, le tout enrobé dans une littérature de victime. Ce dernier livre de Pierre Saint-Arnaud s'inscrit dans la suite de ses ouvrages sur la société étatsunienne publiés dans la collection « Sociologie contemporaine » aux Presses de l'Université Laval.
Ce livre porte sur l'émergence et le déclin du roman sociologique américain, spécialement sur le roman comme mode d'accès privilégié à la compréhension de la culture de cette société. D'emblée, une question surgit : quelles sont les différences entre le genre roman social – assez bien connu par ailleurs, Zola en France, Dickens en Angleterre, Steinbeck aux Etats-Unis, etc. – et le roman sociologique que l'auteur distingue du premier genre ? C'est durant une courte période, qui va du début des années 1930 jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, que ce genre s'affirme. Les auteurs ont parfois une formation sommaire en sociologie – d'abord et avant tout la sociologie urbaine qui prend forme au Département de sociologie de l'Université de Chicago – et ils ont souvent exercé le métier de journaliste d'enquête. Sous la bannière de l'espoir retrouvé et du changement social, ils voient dans la sociologie urbaine et ses méthodes le meilleur instrument scientifique pour mettre au jour une représentation rigoureuse de la réalité des ghettos ethniques de Chicago, de leurs normes et de leurs déviances particulières. Ce milieu apparaît, sous la plume de ces auteurs, caractérisé par le déterminisme environnemental, la violence interethnique, l'utopie prolétarienne, le tout enrobé dans une littérature de victime. Ce dernier livre de Pierre Saint-Arnaud s'inscrit dans la suite de ses ouvrages sur la société étatsunienne publiés dans la collection « Sociologie contemporaine » aux Presses de l'Université Laval.

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