Désarmer, démobiliser et réintégrer : pour les « faiseurs de paix » contemporains, diplomates, politiques, militaires ou fonctionnaires internationaux, ces trois lettres « DDR » sont devenues l'une des composantes fondamentales des accords de paix contemporains. Du Soudan en Haïti, du Tadjikistan au Mozambique, des enfers apaisés de la Sierra Leone ou du Liberia aux enfers naissants de l'Irak, du Darfour, voire du Liban, les programmes de DDR sont tout simplement indispensables, fondamentaux et incontournables. On ne peut reconstruire sans désarmer, on ne peut rééduquer sans avoir démobilisé, on ne peut réintégrer sans avoir rangé les fusils et essayé de redonner une nouvelle chance aux anciens combattants.
Ils sont des dizaines de milliers aujourd'hui qui cherchent à donner un nouveau sens à leur vie dans des sociétés détruites et ravagées. Il faut absolument les aider dans leur démarche car leur réintégration dans la vie sociale et économique, souvent longue et douloureuse, est une condition sine qua non pour que la paix subsiste et que les conflits ne ressurgissent pas des cendres encore fumantes d'un passé que l'on souhaite oublier.
Selon le Secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan, la moitié des paix fragiles construites au Timor Leste, au Burundi en Afghanistan et dans d'autres Etats instables risquent de replonger dans les affres de la guerre civile dans les cinq années qui suivent leur mise en place. L'une des façons d'éviter cela est sans aucun doute que les programmes DDR donnent une véritable deuxième chance à des anciens combattants que personne ne va honorer ou glorifier et que tout le monde préfère oublier.
Pour comprendre la complexité de ce défi humain et les enjeux en place, les mécanismes et les politiques liées à la mise en oeuvre du DDR, politiques, universitaires, praticiens et chercheurs se penchent dans cet ouvrage sur les visages multiples de ces nouveaux chantiers indispensables à la paix.
Désarmer, démobiliser et réintégrer : pour les « faiseurs de paix » contemporains, diplomates, politiques, militaires ou fonctionnaires internationaux, ces trois lettres « DDR » sont devenues l'une des composantes fondamentales des accords de paix contemporains. Du Soudan en Haïti, du Tadjikistan au Mozambique, des enfers apaisés de la Sierra Leone ou du Liberia aux enfers naissants de l'Irak, du Darfour, voire du Liban, les programmes de DDR sont tout simplement indispensables, fondamentaux et incontournables. On ne peut reconstruire sans désarmer, on ne peut rééduquer sans avoir démobilisé, on ne peut réintégrer sans avoir rangé les fusils et essayé de redonner une nouvelle chance aux anciens combattants.
Ils sont des dizaines de milliers aujourd'hui qui cherchent à donner un nouveau sens à leur vie dans des sociétés détruites et ravagées. Il faut absolument les aider dans leur démarche car leur réintégration dans la vie sociale et économique, souvent longue et douloureuse, est une condition sine qua non pour que la paix subsiste et que les conflits ne ressurgissent pas des cendres encore fumantes d'un passé que l'on souhaite oublier.
Selon le Secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan, la moitié des paix fragiles construites au Timor Leste, au Burundi en Afghanistan et dans d'autres Etats instables risquent de replonger dans les affres de la guerre civile dans les cinq années qui suivent leur mise en place. L'une des façons d'éviter cela est sans aucun doute que les programmes DDR donnent une véritable deuxième chance à des anciens combattants que personne ne va honorer ou glorifier et que tout le monde préfère oublier.
Pour comprendre la complexité de ce défi humain et les enjeux en place, les mécanismes et les politiques liées à la mise en oeuvre du DDR, politiques, universitaires, praticiens et chercheurs se penchent dans cet ouvrage sur les visages multiples de ces nouveaux chantiers indispensables à la paix.