En 2006, deux soeurs aident leur mère à mourir. En donnant la parole à sa mère, Zelba signe un roman graphique bouleversant et lumineux sur cet acte vertigineux. Elle évoque le moment, à la fois intime et universel, de la perte d'un être cher. Forte de son expérience, elle milite pour que chaque personne puisse choisir, le moment venu, de mourir comme elle l'entend. . « Ma fin fut à la hauteur de ma vie.
On m'a toujours prêté un petit côté théâtral.
Moi j'appellerais plutôt ça le sens de la mise en scène.
Il y a 4 mois, j'ai quitté cette dernière. Rideau. À la fin, la grande faucheuse a eu besoin d'un coup de pouce que je n'étais plus en mesure de lui filer.
J'en ai alors fait une affaire de famille.
Ou plutôt, une affaire de femmes.
Bri et ses filles. Bri, c'est moi. J'adore l'idée d'avoir donné la vie à celles qui allaient me donner la mort.
Mon côté théâtral, je suppose !
Mes pauvres filles... ».