Il n'y aurait pas selon Aragon de différence fondamentale entre la prose et le vers pas plus qu'entre le roman et le poème.
En 1956, Le Roman inachevé, l'autobiographie en vers d'Aragon, joue sur cette indifférenciation, mêlant récit de vie et lyrisme, récit factuel et fictionnel, franchissant la ligne de partage entre vers et prose. Dans sa diversité et sa démesure même, elle annonce, en ce milieu du vingtième siècle, le renouvellement des formes à venir comme elle anticipe étrangement certaines interrogations de notre modernité littéraire.
Il n'y aurait pas selon Aragon de différence fondamentale entre la prose et le vers pas plus qu'entre le roman et le poème.
En 1956, Le Roman inachevé, l'autobiographie en vers d'Aragon, joue sur cette indifférenciation, mêlant récit de vie et lyrisme, récit factuel et fictionnel, franchissant la ligne de partage entre vers et prose. Dans sa diversité et sa démesure même, elle annonce, en ce milieu du vingtième siècle, le renouvellement des formes à venir comme elle anticipe étrangement certaines interrogations de notre modernité littéraire.