Barbey qui a vu en Schelling un grand poète en métaphysique, s'en est inspiré pour étayer sa conception de la création artistique. La présente monographie, la seule à avoir jamais traité du sujet, un sujet insoupçonnable pour la plupart, s'attache à examiner la portée de l'impact de la lecture de Schelling par Barbey critique et, surtout, par Barbey romancier. C'est que le Français a été vivement frappé par la sentence de l'Allemand qui veut que « les passions auxquelles notre morale négative fait la guerre, sont issues d'une même racine avec les vertus qui y correspondent. L'âme de toute haine, c'est l'amour, et la colère la plus violente n'est que le calme troublé et excité dans son centre le plus intime ». L'essai a donc été tenté d'une interprétation de l'ensemble de l'?"uvre romanesque en fonction de la dialectique schellingienne du bien et du mal.
Barbey qui a vu en Schelling un grand poète en métaphysique, s'en est inspiré pour étayer sa conception de la création artistique. La présente monographie, la seule à avoir jamais traité du sujet, un sujet insoupçonnable pour la plupart, s'attache à examiner la portée de l'impact de la lecture de Schelling par Barbey critique et, surtout, par Barbey romancier. C'est que le Français a été vivement frappé par la sentence de l'Allemand qui veut que « les passions auxquelles notre morale négative fait la guerre, sont issues d'une même racine avec les vertus qui y correspondent. L'âme de toute haine, c'est l'amour, et la colère la plus violente n'est que le calme troublé et excité dans son centre le plus intime ». L'essai a donc été tenté d'une interprétation de l'ensemble de l'?"uvre romanesque en fonction de la dialectique schellingienne du bien et du mal.