Un soir de mai 1949, Marguerite Duras (écrivain), Dionys Mascolo (éditeur), Robert Antelme (écrivain, auteur de l'espèce humaine), Monique Régnier, entre autres, sont attablés au café Bonaparte à Saint Germain des Prés. Ils sortent d'une réunion de cellule communiste et, sur le ton de la plaisanterie, bavardent de tout et de rien. Leurs propos serviront bientôt à un très long procès stalinien qui se conclura par leur exclusion du PC. Cette pièce est inspirée du récit "Procès stalinien à Saint Germain des Prés" (Syllepse, 1999), un ouvrage construit à partir de la correspondance de ces quatre personnages historiques avec le PCF.