Deux mots informent ce recueil, le font entrer en poésie, et ils sont tous deux de mouvement : mue et cheminement. Ce qui éprouve ici c’est la patience, bien jeune encore, de l’homme, sa capacité à nouer avec les êtres et les choses « un contrat de bienveillance ». Dans cette nouvelle quête, dans ce « corps à corps » avec les mots, des plus arides aux plus friables, l’auteur nous invite, à nous « couler dans le cheminement imprévisible qui est, d’un même geste, le mouvement et ses lois… : accueillir, aller avec, creuser, respirer, jaillir. »
Deux mots informent ce recueil, le font entrer en poésie, et ils sont tous deux de mouvement : mue et cheminement. Ce qui éprouve ici c’est la patience, bien jeune encore, de l’homme, sa capacité à nouer avec les êtres et les choses « un contrat de bienveillance ». Dans cette nouvelle quête, dans ce « corps à corps » avec les mots, des plus arides aux plus friables, l’auteur nous invite, à nous « couler dans le cheminement imprévisible qui est, d’un même geste, le mouvement et ses lois… : accueillir, aller avec, creuser, respirer, jaillir. »