Leibniz remarquait qu'on ne pouvait trouver deux feuilles d'arbre identiques, car "il faut que chaque Monade soit différente de chaque autre". Que cette singularité tienne à une puissance interne propre à chaque unité de vie, que cette puissance soit celle du désir, et que ce désir soit celui de la différence optimale (et non de la simple conservation), voilà le fruit de la présente interrogation. Une ontologie de la "relation" ne saurait donc suffire : le vivant n'est pas simplement un système de corrélations car il faut placer en son centre ce par quoi la relation devient créatrice, inventive dans le sens du "plus actif" et du "toujours singulier", cela même qu'aucune science de la matière ne saurait arraisonner.
Leibniz remarquait qu'on ne pouvait trouver deux feuilles d'arbre identiques, car "il faut que chaque Monade soit différente de chaque autre". Que cette singularité tienne à une puissance interne propre à chaque unité de vie, que cette puissance soit celle du désir, et que ce désir soit celui de la différence optimale (et non de la simple conservation), voilà le fruit de la présente interrogation. Une ontologie de la "relation" ne saurait donc suffire : le vivant n'est pas simplement un système de corrélations car il faut placer en son centre ce par quoi la relation devient créatrice, inventive dans le sens du "plus actif" et du "toujours singulier", cela même qu'aucune science de la matière ne saurait arraisonner.