Ce texte reprend en miroir le ton malicieux adopté par l'historien d'art Daniel Arasse dans On n'y voit rien, pour décrire La Leçon de musique de Vermeer : si l'écran des références occulte l'éclat de la peinture, il entraîne aussi la surdité... et on n'y entend rien de ce que la peinture laisse entendre ! Le propos de ce livre, "avoir l'oreille aussi éveillée que les yeux", permet d'être attentif au sous-entendu et/ou à la double entente, de repérer la manifestation inouïe de la musique dans les tableaux.