Insatisfaction croissante, voire sentiment d'abandon de patients hospitalisés d'une part, confiance dans le progrès des sciences médicales de l'autre. d'où les interrogations de l'auteur : en ces lieux de souffrance, la logique scientifique et gestionnaire peut-elle se déployer sans détruire les échanges entre patients et thérapeutes ? Et s'agit-il d'un problème de gestion médicale ou d'un effacement symbolique du lien social d'hospitalité ?