Dans le désert de l’Arizona, à la frontière entre les États-Unis et le Mexique, le désert est employé comme arme contre la migration. C’est dans ce contexte particulièrement hostile que l’ouvrage s’inscrit, aspirant à faire écho aux différentes voix qui se croisent à la frontière, celles de migrant·es qui la traversent, mais aussi celles de citoyen·nes vivant le quotidien frontalier et choisissant chaque jour de se mettre en jeu pour lutter contre la violence et la mort. « Si l’oubli est un élément constitutif du régime frontalier, alors lutter pour préserver la mémoire, c’est en fissurer les fondements. »