Le beau relève de la simplicité irradiée par la lumière de l'Un. Contrairement à l'approche platonicienne, le beau, selon Plotin, est logé dans les parties sans lesquelles il serait impossible de construire un ensemble. Il s'agit d'une perspective du simple contre le composé, de la partie contre le tout. Le beau n'est pas totalitaire, il est plutôt fragmentaire, fractal, charmant et surprenant. Loin d'être le résultat d'un calcul froid et objectiviste, il traduit ce qu'il y a de plus intime et de plus essentiel : notre esprit. Cette perspective fait de la pensée plotinienne du beau une philosophie exemplaire pour l'esthétique contemporaine.
Le beau relève de la simplicité irradiée par la lumière de l'Un. Contrairement à l'approche platonicienne, le beau, selon Plotin, est logé dans les parties sans lesquelles il serait impossible de construire un ensemble. Il s'agit d'une perspective du simple contre le composé, de la partie contre le tout. Le beau n'est pas totalitaire, il est plutôt fragmentaire, fractal, charmant et surprenant. Loin d'être le résultat d'un calcul froid et objectiviste, il traduit ce qu'il y a de plus intime et de plus essentiel : notre esprit. Cette perspective fait de la pensée plotinienne du beau une philosophie exemplaire pour l'esthétique contemporaine.