Lorsque l'histoire du génocide des juifs d'Europe est mentionnée pour la première fois dans les programmes scolaires en 1988, cet enseignement semble faire l'objet d'un consensus. Il doit contribuer à lutter contre toutes les formes d'intolérance et de racisme. Or, au tournant des années 2000, des témoignages de professeurs exerçant dans des quartiers populaires signalent le surgissement de difficultés vives pendant leurs cours. Cet ouvrage exploite les résultats d'une enquête menée auprès de professeurs de collège et de lycée exerçant dans des terrains sociologiquement diversifiés. Comment continuer à faire classe lorsqu'une question socialement vive entre dans la classe ?
Lorsque l'histoire du génocide des juifs d'Europe est mentionnée pour la première fois dans les programmes scolaires en 1988, cet enseignement semble faire l'objet d'un consensus. Il doit contribuer à lutter contre toutes les formes d'intolérance et de racisme. Or, au tournant des années 2000, des témoignages de professeurs exerçant dans des quartiers populaires signalent le surgissement de difficultés vives pendant leurs cours. Cet ouvrage exploite les résultats d'une enquête menée auprès de professeurs de collège et de lycée exerçant dans des terrains sociologiquement diversifiés. Comment continuer à faire classe lorsqu'une question socialement vive entre dans la classe ?