jusqu'où peut-on aller en temps de pandémie ?
Confinement, peur, repli sur soi et crise sanitaire : en 2009, Virgile Durand décrivait déjà 2020. . Printemps, Singapour. Un hôtel est mis à l'isolement ; une maladie nouvelle y aurait été détectée. Peu de temps après, les clients sont libres, et la menace semble s'éteindre. Automne, Paris. Un cas de grippe inconnue est déclaré. Tout laisse à penser que le virus asiatique a muté avant de traverser les frontières. Les premières victimes tombent, le nombre de contaminations s'envole. Et puis, la capitale se ferme. Jeanne, jeune mannequin fantaisiste, se retrouve catapultée au milieu de la crise. Tandis qu'elle s'implique dans sa nouvelle mission comme jamais auparavant, l'orage gronde chaque jour un peu plus ; dans l'oeil du cyclone se mêlent séduction et fascination, jeu de pouvoir et résistance, ambition et compromission. Impuissants, les Parisiens en état de siège doivent coexister avec la maladie, la quarantaine et les magouilles politiques durant plusieurs mois. Une question se pose alors : jusqu'où peut-on aller en temps de pandémie ? Il y a déjà dix ans, Virgile Durand a imaginé ce que deviendrait la capitale française, puis le monde, si un virus planétaire se répandait.
