Emilio Prados (Malaga 1899 - México 1962), poète espagnol, veut échapper à la consistance algébrique qui frappe les faiseurs de vers et atteste toujours une double potentialité métaphysique que l'on doit à la fois au langage et à la reconnaissance de sa fragilité. En digne héritier des avant-gardes des années 20 et 30, Prados se nourrit du divorce entre la représentation mimétique et la vie, pour rétablir une véritable nouvelle qui s'abîme toujours dans la destruction, mais qui déploie alors une solidarité fidèle avec l'informe et la formation des êtres.
Emilio Prados (Malaga 1899 - México 1962), poète espagnol, veut échapper à la consistance algébrique qui frappe les faiseurs de vers et atteste toujours une double potentialité métaphysique que l'on doit à la fois au langage et à la reconnaissance de sa fragilité. En digne héritier des avant-gardes des années 20 et 30, Prados se nourrit du divorce entre la représentation mimétique et la vie, pour rétablir une véritable nouvelle qui s'abîme toujours dans la destruction, mais qui déploie alors une solidarité fidèle avec l'informe et la formation des êtres.