Et moi, dans ce gym, je m’applique au contraire à me dépecer, car mon arrivée au premier et dernier kilomètre marque l’unique finalité attendue, celle tant espérée. Arracher sur-le-champ un à un les doigts, les répandre. Disloquer les poignets inaptes à rassasier Hedwige au bec de ma bouteille. Que les bras m’en tombent de putréfaction. Que les épaules se déboîtent sous cette soudaine apesanteur. Que les lèvres s’acidifient, fondent jusqu’à incendier mes pas. Que les mamelons s’affaissent pour rejoindre cette vulve que les dents noircissent du terreau avalé dans le jardin. Que se torde la nuque de cette complète émancipation du corps. Plus qu’une masse pétillante sur le brasier..