Formes subtiles de la fuite dresse des listes sans hiérarchie, brosse le portrait d'un corps déformé par l'angoisse, et dépeint les murs d'une maison inhabitable. De cendres en incendies, on avance à tâtons dans un univers hostile, peuplé de bruits et de gens sans visage. Le réel est un calcul de probabilités où s'empilent les états et les saisons. La dépression veille, mais le coeur, pourtant, s'obstine à battre encore, d'une cadence dérèglée. je me retourne à l'intérieur de ma peau me heurte aux limites de mes pieds je ne me reconnais pas dans mes propres organes j'habite mon corps comme on emprunte les vêtements d'un autre pour repartir chez soi à l'aube