En 1814, l’Assemblée législative du Bas-Canada propose pour la première fois de confier aux communautés locales la création et la gestion démocratique d’écoles publiques dans les campagnes. Mais pendant 15 ans, dix projets de loi se perdront dans un chassé-croisé constant entre le Conseil législatif, le gouvernement colonial et l’Église. L’enjeu est celui du contrôle de l’éducation.
Puis, en 1829, déblocage : la Loi des écoles des syndics est adoptée. En six ans, les élus édifient 1200 petites écoles que fréquenteront près de 39 000 enfants. Mais en 1836, l’Assemblée législative vit un grave conflit avec le pouvoir colonial. Le Conseil législatif refuse de renouveler la loi. Les écoles ferment.
Cet ouvrage reconstitue tant dans ses aspects, politiques, idéologiques que pédagogiques et administratifs, la genèse de l’école publique québécoise. Il resitue cette aventure dans sa perspective internationale marquée, avec l’avènement du libéralisme et du républicanisme, par l’explosion de l’éducation pour tous.
En 1814, l’Assemblée législative du Bas-Canada propose pour la première fois de confier aux communautés locales la création et la gestion démocratique d’écoles publiques dans les campagnes. Mais pendant 15 ans, dix projets de loi se perdront dans un chassé-croisé constant entre le Conseil législatif, le gouvernement colonial et l’Église. L’enjeu est celui du contrôle de l’éducation.
Puis, en 1829, déblocage : la Loi des écoles des syndics est adoptée. En six ans, les élus édifient 1200 petites écoles que fréquenteront près de 39 000 enfants. Mais en 1836, l’Assemblée législative vit un grave conflit avec le pouvoir colonial. Le Conseil législatif refuse de renouveler la loi. Les écoles ferment.
Cet ouvrage reconstitue tant dans ses aspects, politiques, idéologiques que pédagogiques et administratifs, la genèse de l’école publique québécoise. Il resitue cette aventure dans sa perspective internationale marquée, avec l’avènement du libéralisme et du républicanisme, par l’explosion de l’éducation pour tous.