Peu de signes par page, et parfois la page est vide. Je tresse mes mots : des discontinuités et des brièvetés, je fais, ou j'essaie de faire, entrelacs et liens. Ou de quelques poussières, agglomérat : "je ne suis que la poussière du Temps". En faisant se côtoyer Aphrodite et Erzulie, l'auteur haïtien ne revitalmise-t-il pas la première par la seconde, les entraînant l'une l'autre dans un rapport inapaisé avec nous, Haïtiens et Européens?
Peu de signes par page, et parfois la page est vide. Je tresse mes mots : des discontinuités et des brièvetés, je fais, ou j'essaie de faire, entrelacs et liens. Ou de quelques poussières, agglomérat : "je ne suis que la poussière du Temps". En faisant se côtoyer Aphrodite et Erzulie, l'auteur haïtien ne revitalmise-t-il pas la première par la seconde, les entraînant l'une l'autre dans un rapport inapaisé avec nous, Haïtiens et Européens?