De Gaulle avait obtenu que la Conférence convoquée pour mettre fin à la guerre d'Indochine se tienne à Paris. Mais ni lui, ni Georges Pompidou n'entendaient que la présence de la France se limite à l'hôtellerie et au protocole. Ils souhaitaient qu'elle contribue activement au rétablissement de la paix. Le journal que Henri Froment-Meurice, nommé directeur d'Asie-Océanie au Quai d'Orsay en mars 1969, a tenu pendant toute la durée de la Conférence de Paris, et au-delà jusqu'à la chute du régime de Saigon en 1975, dévoile le rôle, mal connu, joué par la diplomatie française.
De Gaulle avait obtenu que la Conférence convoquée pour mettre fin à la guerre d'Indochine se tienne à Paris. Mais ni lui, ni Georges Pompidou n'entendaient que la présence de la France se limite à l'hôtellerie et au protocole. Ils souhaitaient qu'elle contribue activement au rétablissement de la paix. Le journal que Henri Froment-Meurice, nommé directeur d'Asie-Océanie au Quai d'Orsay en mars 1969, a tenu pendant toute la durée de la Conférence de Paris, et au-delà jusqu'à la chute du régime de Saigon en 1975, dévoile le rôle, mal connu, joué par la diplomatie française.