Le bonheur est facilement négociable à sept ans. À trente ans, on le divise, on le partage. Plus tard, en déménageant, on l'emballe dans du papier journal, on l'oublie presque jusqu'à ce que la vieillesse se décide à le chercher. Et quand elle parvient à le retrouver, le bonheur ne ressemble plus qu'à un fragile pot à cure-dents imitant un baril de rhum contre lequel un matelot de porcelaine s'appuie.