Cet ouvrage renoue avec les autres travaux de l'auteur sur la sociologie du texte. Situant pour la première fois « A la recherche du temps perdu » dans le contexte de la critique sociologique et sociosémiotique, l'auteur cherche à rendre compte de la structure textuelle de ce roman. Sa longueur et sa composition apparaissent comme des résultats de sa désintégration du récit traditionnel dans une situation sociale et linguistique marquée par l'ambivalence des caractères, des paroles et des actions. Pour la première fois la Recherche proustienne est systématiquement comparée à « L'Homme sans qualités » de Musil et au « Procès » de Kafka.