La nonchalance ardente qui se joue par L'amour n'est qu'un mot est si intensément prenante que soudain on s'interroge : de quoi est fait ce surplus qui est un rien ? Comment se rattrape ce bond perpétuel, qui rejoint sa propre contradiction ? Le poème, chez l'auteur, est le chant même du désenchantement, qui tient en haleine la voix : parlant plus bas que sa propre écoute, mais la rejoignant sans cesse en joie. Jean-Pierre Faye
La nonchalance ardente qui se joue par L'amour n'est qu'un mot est si intensément prenante que soudain on s'interroge : de quoi est fait ce surplus qui est un rien ? Comment se rattrape ce bond perpétuel, qui rejoint sa propre contradiction ? Le poème, chez l'auteur, est le chant même du désenchantement, qui tient en haleine la voix : parlant plus bas que sa propre écoute, mais la rejoignant sans cesse en joie. Jean-Pierre Faye