Au milieu de l’antif de notre vie. je me paumai en forêt fort obscure,. où y avait plus de droite voie qu’on vît.. Ah! en causer c’est pas la sinécure. de cette forêt sauvage qui mord.. L’idée m’en refait froid au dos : je jure. que n’est pas plus effroyante la mort!. Mais pour le bon qu’aussi j’y rencontrai,. je dirai ça que je me remémore. . Qu’on se rassure, ceci n’est pas vraiment une traduction. Plutôt une variation, une révision. Un hommage et un éclat de rire. Où l’invention langagière, mâtinée d’archaïsmes et d’antépositions loufoques, puise dans l’argot pour composer la «vulgaire parlure», sorte de miroir renversé du «vulgaire illustre» théorisé ailleurs par l’auteur de la Comédie. Une mutation grotesque s’opère ainsi au cœur du texte, qui n’en respecte pas moins la rime tierce et une métrique régulière, et qui au fond, peut-être, ne fait que pousser à son paroxysme le comique de style, sinon de contenu, de l’original..