Dans cet ouvrage sont réunis les travaux du groupe de recherche Métropolisation et Société (MéSo) qui portent sur les questions de mobilité, de morphologie urbaine et de gouvernance métropolitaine. L'hypothèse d'une métropole formée d'axes de mobilité découpés par des pôles urbains multifonctionnels est ici posée. En prenant pour exemple l'un des axes de la métropole, l'axe Centre-Nord, qui relie le nord de Montréal aux municipalités de la couronne Nord en passant par le centre de Laval, les auteurs non seulement entendent revoir l'organisation spatiale de la région de Montréal mais ils se questionnent également sur la structure des déplacements et la configuration des lieux, notamment de ces espaces centraux périurbains qui sont à la fois des places commerciales, des pôles d'emploi, de nouveaux espaces résidentiels et des espaces publics ouverts et fréquentés. En prenant ainsi le pouls de la métropole, on se demande comment les planificateurs engagés aux échelles régionales et locales abordent la mobilité et cherchent à recomposer le territoire métropolitain. Les démarches de planification qui sont élaborées témoignent des représentations spatiales défendues par leurs auteurs. Elles sont projetées vers des scènes de débat où les acteurs de la société civile prennent le relais de ceux qui sont issus des organismes publics. Au constat d'une gouvernance métropolitaine ne panne se substitue l'hypothèse d'une gouvernance métropolitaine produite par le bas, négociée localement et ouverte à la participation citoyenne.
Dans cet ouvrage sont réunis les travaux du groupe de recherche Métropolisation et Société (MéSo) qui portent sur les questions de mobilité, de morphologie urbaine et de gouvernance métropolitaine. L'hypothèse d'une métropole formée d'axes de mobilité découpés par des pôles urbains multifonctionnels est ici posée. En prenant pour exemple l'un des axes de la métropole, l'axe Centre-Nord, qui relie le nord de Montréal aux municipalités de la couronne Nord en passant par le centre de Laval, les auteurs non seulement entendent revoir l'organisation spatiale de la région de Montréal mais ils se questionnent également sur la structure des déplacements et la configuration des lieux, notamment de ces espaces centraux périurbains qui sont à la fois des places commerciales, des pôles d'emploi, de nouveaux espaces résidentiels et des espaces publics ouverts et fréquentés. En prenant ainsi le pouls de la métropole, on se demande comment les planificateurs engagés aux échelles régionales et locales abordent la mobilité et cherchent à recomposer le territoire métropolitain. Les démarches de planification qui sont élaborées témoignent des représentations spatiales défendues par leurs auteurs. Elles sont projetées vers des scènes de débat où les acteurs de la société civile prennent le relais de ceux qui sont issus des organismes publics. Au constat d'une gouvernance métropolitaine ne panne se substitue l'hypothèse d'une gouvernance métropolitaine produite par le bas, négociée localement et ouverte à la participation citoyenne.