Dans L’usage de mes jours, Francine Noël explore la figure d’un absent, son père… Comment est-il entré puis sorti de sa vie, comment a-t-il marqué de son absence la construction qu’elle s’est faite du monde, de la famille, de l’amour, de la communauté des vivants ?. À travers le parcours de son enfance, puis celui de sa vie adulte comme femme, amoureuse, professeure, mère, elle réveille ces parts d’ombre maintenant traversées par les révélations et l’intelligence de l’âge. Fine oreille, fine observatrice, fine critique de la société québécoise, de ses aspirations et de ses frilosités, Francine Noël donne à lire une chronique féminine joyeuse et grave, d’une exemplaire lucidité..