Quatre ans après l'effondrement financier de 2007-2008, la crise est devenue à règle pour des centaines de millions de personnes. Non seulement les emplois sont difficiles à trouver, ils ne parviennent même plus à fournir un revenu décent et un filet de sécurité aux salariées. Au chômage important s'ajoute le « précariat » lequel concerne un segment croissant de la population active qui est obligée d'accepter des emplois temporaires à bas salaires et sans avantages sociaux. Les conditions qui, auparavant, étaient associées au secteur informel des pays dits en développement sont en train de devenir universelles.
Pendant ce temps, on discute dans les médias de la reprise économique. Il est vrai que les banques ont beaucoup de liquidités, les profits dans le secteur manufacturier sont à la hausse et le marché boursier a rebondi. Toutefois, alors que les profits croissent à nouveau, les signes d'un nouveau cycle d'accumulation de capital sont difficiles à repérer. Il n'est donc pas surprenant, dans ces conditions, que chaque mauvaise petite nouvelle crée une panique temporaire dans le marché.
Si les crises économiques créent des occasions favorables aux changements sociaux, jusqu'à présent, ce sont les classes dominantes qui ont profité, non la gauche et les mouvements sociaux. Entres autres, parce que l'offensive contre les salariés ne vient pas seulement de la droite : au pouvoir, les partis sociaux-démocrates adoptent des politiques d'austérité et lorsqu'ils sont dans l'opposition, ils prennent leur distance avec les mobilisations contre les plans d'austérité.
Ce livre analyse ces problèmes, non seulement sur le plan régional – de l'Amérique latine au Moyen-Orient, de la Chine à l'Europe et à l'Amérique de Nord -, mais aussi sur celui des conséquences sur la ville ou dans l'industrie automobile, en mettant en évidence les nouvelles stratégies d'accumulation, lesquelles se nourrissent à la fois de la crise du secteur public et de celle du climat, ce qui pave la voie à une nouvelle ère d'austérité draconienne.
Quatre ans après l'effondrement financier de 2007-2008, la crise est devenue à règle pour des centaines de millions de personnes. Non seulement les emplois sont difficiles à trouver, ils ne parviennent même plus à fournir un revenu décent et un filet de sécurité aux salariées. Au chômage important s'ajoute le « précariat » lequel concerne un segment croissant de la population active qui est obligée d'accepter des emplois temporaires à bas salaires et sans avantages sociaux. Les conditions qui, auparavant, étaient associées au secteur informel des pays dits en développement sont en train de devenir universelles.
Pendant ce temps, on discute dans les médias de la reprise économique. Il est vrai que les banques ont beaucoup de liquidités, les profits dans le secteur manufacturier sont à la hausse et le marché boursier a rebondi. Toutefois, alors que les profits croissent à nouveau, les signes d'un nouveau cycle d'accumulation de capital sont difficiles à repérer. Il n'est donc pas surprenant, dans ces conditions, que chaque mauvaise petite nouvelle crée une panique temporaire dans le marché.
Si les crises économiques créent des occasions favorables aux changements sociaux, jusqu'à présent, ce sont les classes dominantes qui ont profité, non la gauche et les mouvements sociaux. Entres autres, parce que l'offensive contre les salariés ne vient pas seulement de la droite : au pouvoir, les partis sociaux-démocrates adoptent des politiques d'austérité et lorsqu'ils sont dans l'opposition, ils prennent leur distance avec les mobilisations contre les plans d'austérité.
Ce livre analyse ces problèmes, non seulement sur le plan régional – de l'Amérique latine au Moyen-Orient, de la Chine à l'Europe et à l'Amérique de Nord -, mais aussi sur celui des conséquences sur la ville ou dans l'industrie automobile, en mettant en évidence les nouvelles stratégies d'accumulation, lesquelles se nourrissent à la fois de la crise du secteur public et de celle du climat, ce qui pave la voie à une nouvelle ère d'austérité draconienne.