Au fil des tableaux adoptant tantôt sa perspective propre, tantôt celle de sa mère ou de sa grand-mère, la narratrice nous dépeint des relations familiales complexes, faites d'incompréhensions et de questions laissées en suspens. Du même souffle, elle cherche à apprivoiser la mort prochaine d’un père distant, qui a facilité l’émigration de sa famille vers le Canada depuis Hong Kong, tout en faisant le choix difficile de continuer à travailler dans son pays natal pour mieux subvenir à leurs besoins. «Famille astronaute», voilà comment la communauté nomme ce modèle de cellule familiale transnationale.
Les gens me demandent pourquoi j’enregistre les histoires de ma mère et de ma grand-mère.
Ce n’est qu’après la mort de mon père que j’ai commencé à leur poser des questions.. « Émouvant, vivant, inoubliable. »
– Madeleine Thien, autrice de Nous qui n’étions rien.