La parole juive est inscrite dans l'âme de ceux qui s'en réclament comme une parole de filiation. Elle est un lieu de présence vivante de la judéité. C'est le lieu de l'aspiration à l'humain en nous, dont les locuteurs sont vivants : Fichte le philosophe, Gracchus Babeuf, son contemporain, le scandaleux prophète de l'impatience du bonheur, Simone Weil tant haïe par ceux qui l'ont rejetée. Ceux-là prophétisent hors de toute Alliance ; leur parole ne fut pas recueillie mais occultée, calomniée, moquée.
La parole juive est inscrite dans l'âme de ceux qui s'en réclament comme une parole de filiation. Elle est un lieu de présence vivante de la judéité. C'est le lieu de l'aspiration à l'humain en nous, dont les locuteurs sont vivants : Fichte le philosophe, Gracchus Babeuf, son contemporain, le scandaleux prophète de l'impatience du bonheur, Simone Weil tant haïe par ceux qui l'ont rejetée. Ceux-là prophétisent hors de toute Alliance ; leur parole ne fut pas recueillie mais occultée, calomniée, moquée.