La place occupée par Baudelaire et par son oeuvre dans la vie littéraire estonienne est presque aussi palpable que celle des éminents poètes qui s'en sont faits les traducteurs à partir de 1905. Pourtant, si Baudelaire fut le poète français le plus constamment traduit au XXe siècle, il a fallu attendre ces toutes dernières années pour voir paraître une traduction complète des Fleurs du mal. Quels textes, quelles motivations chez les traducteurs, quelles lectures critiques ont donc nourri une réception dont l'intensité et l'influence débordent largement la trace matérielle du corpus baudelairien en Estonie ?
La place occupée par Baudelaire et par son oeuvre dans la vie littéraire estonienne est presque aussi palpable que celle des éminents poètes qui s'en sont faits les traducteurs à partir de 1905. Pourtant, si Baudelaire fut le poète français le plus constamment traduit au XXe siècle, il a fallu attendre ces toutes dernières années pour voir paraître une traduction complète des Fleurs du mal. Quels textes, quelles motivations chez les traducteurs, quelles lectures critiques ont donc nourri une réception dont l'intensité et l'influence débordent largement la trace matérielle du corpus baudelairien en Estonie ?