La nuit de Jacques Ferron , paru en 1965, est un roman qui a fait époque. Il met en scène pour la première fois dans un roman québécois, un protagoniste canadien-anglais né et élevé au Québec. Ce roman affiche deux autres éléments inédits : une épigraphe en langue anglaise, attribuée à un poète canadien-anglais, et des vers de poètes canadiens-anglais, non traduits, qui parsèment le texte. De fait, Ferron multiplie dans ses écrits des personnages canadiens-anglais (plus ou moins fictifs) et des références au Canada. Pourquoi cet auteur accorde-t-il une place aussi importante à cet Autre alors qu’il affirme avoir écrit ses livres non pour le « monde entier », mais pour « un pays comme moi, un pays qui était mon pays, un pays inachevé qui aurait bien voulu devenir souverain »? C’est la question à laquelle répond cet ouvrage.
La nuit de Jacques Ferron , paru en 1965, est un roman qui a fait époque. Il met en scène pour la première fois dans un roman québécois, un protagoniste canadien-anglais né et élevé au Québec. Ce roman affiche deux autres éléments inédits : une épigraphe en langue anglaise, attribuée à un poète canadien-anglais, et des vers de poètes canadiens-anglais, non traduits, qui parsèment le texte. De fait, Ferron multiplie dans ses écrits des personnages canadiens-anglais (plus ou moins fictifs) et des références au Canada. Pourquoi cet auteur accorde-t-il une place aussi importante à cet Autre alors qu’il affirme avoir écrit ses livres non pour le « monde entier », mais pour « un pays comme moi, un pays qui était mon pays, un pays inachevé qui aurait bien voulu devenir souverain »? C’est la question à laquelle répond cet ouvrage.