Le concept est simple. On fait s’asseoir en cercle une poignée de personnes – toutes celles qui ont infligé des blessures, toutes celles qui ont été blessées –, et on les laisse échanger. Pour certaines personnes, c’est un pas vers la guérison, c’est sûr. D’autres arrivent en colère et repartent avec une autre sorte de colère. Elles apprennent en quoi la faute revient au système, à l’histoire, au colonisateur, à ces grandes choses qui sont plus difficiles à changer qu’une seule mauvaise personne. Le jour que Cedar redoutait et attendait à la fois est enfin arrivé : sa sœur Phoenix sort de prison. Tandis que les effets de cette libération se répercutent dans toute la communauté métisse, une nouvelle onde de choc secoue le quartier : Phoenix est portée disparue. Racontée par une constellation de voix réunies comme dans un Cercle de justice réparatrice, l’histoire se déplie d’un personnage à l’autre afin de révéler différentes perspectives sur les événements, nous offrant ainsi un portrait nuancé, un roman d’ombre et de lumière..