Yvon Rivard propose ici une vision de l’éducation qui va à contre-courant de la pédagogie contemporaine et de l’idéologie utilitariste du savoir : défense de l’école comme lieu privilégié à l’abri de la rumeur publique, reconnaissance de l’autonomie du professeur, apologie de la lenteur et de la gratuité, éloge de la pensée en mouvement entre les mots et les choses, la parole et le silence. Le chemin de l’école souligne la finalité éthique de l’éducation qui brise la solitude des êtres en les éveillant à la beauté du monde considéré comme une œuvre à laquelle tous les vivants participent. Cet essai peut aussi être lu comme une introduction à la lecture et à l’écriture d’œuvres littéraires..