LA COMÉDIENNE : Tu débordes de la fiction ! C’est pas réel, tout ça ! C’est de la littérature. Jeanne-Mance Delisle parle d’immolation, de sacrifice… Tu penses pas que les personnages existent pour être sacrifiés à notre place ? Pour qu’on ait accès, au moins un peu, au sacré sans se brûler ? […] . LA POÈTE : On a toujours fait des sacrifices humains pour calmer les dieux. . L’ÉCRIVAINE : Cette fois, c’est la fiction qui déborde. Comme dans la vraie vie, les victimes crient leur douleur. Les personnages, soumis à leurs histoires glauques, en ont assez. Faut les libérer. […] Moi, j’en peux pus des sacrifiés. . Ce texte théâtral n’est pas un hommage. Ce texte théâtral n’est même pas une pièce de théâtre..